Le cylindre gravé
En réalité l’image formé par les alvéoles (creux) du cylindres est composée d’une multitude de points de trame pouvant avoir différentes formes (dépend du type de gravure) et dimensions d’empreintes ainsi que différentes profondeurs selon la précision d’impression et le motif à imprimer. Par exemple pour un aplat, les points de trame seront plus grossiers, c’est à dire que les dimensions de l’empreinte seront plus grandes qu’en temps normal. De la même façon, pour des motifs fins (ex: des écritures), les dimensions de l’empreinte seront beaucoup plus petites. En revanche lorsqu’une image est composée de motifs fins et d’aplats, il est nécessaire de faire un compromis quant aux dimensions de l’empreinte gravée.
Chaque alvéole gravée sur le cylindre, est comparable au « pixel » d’une image numérique. En effet, l’image gravée sur le cylindre est définie de manière binaire (Empreinte pleine ou creuse).
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La faible compatibilité des cylindres gravés avec une machine d'impression héliographique impose une forte restriction dans la variété de laize des cylindres. Par conséquent, il est préférable de jouer sur les dimensions de la zone de gravure pour réaliser les différentes tailles d’images à imprimer.
Chaque image, ou pose est elle-même définie selon sa laize et sa coupe. Afin d’optimiser le processus d’impression, chaque zone de gravure regroupe une ou plusieurs poses, en fonction de ses dimensions. En effet lorsque les dimensions de la pose le permettent, la zone de gravure est constituée de plusieurs pistes (nombre de poses sur la largeur de la zone de gravure). Au même titre, le développement de l’impression (périmètre du cylindre gravé) permet d’augmenter le nombre de poses sur la surface du cylindre, car sa valeur correspond soit à la coupe de la pose, soit à l’un de ces multiples.
